L’hypnose est un état naturel qu’il nous arrive fréquemment à tous d’expérimenter dans diverses situations de la vie courante, à différents moments de la journée. Il s’agit de cet état particulier de la conscience survenant spontanément en lisant un livre, en regardant un film ou le paysage défiler en train ou en voiture, mais aussi lorsqu’on regarde un feu de bois ou le flux et le reflux de l’eau, etc.. Nous savons que notre corps est là mais notre esprit est ailleurs.
C’est un état modifié de la conscience, différent de la veille et du sommeil. Cet état particulier de conscience est induit grâce à l’intervention d’une autre personne, à l’aide de techniques spécifique. Nous parlons d’hypnose lorsque le sujet est à la fois en état hypnotique et dans une relation avec un praticien.

Et l’hypnose Ericksonienne alors?

Milton Erickson a développé l’hypnose Ericksonienne. Ici nous sommes bien loin de l’hypnose de spectacle ou de la manipulation! Il s’agit d’une approche thérapeutique!! Selon M. Erickson : « Consciemment, nous tendons à nous restreindre alors que notre inconscient sait ce qui est le mieux pour nous parce qu’il est le dépositaire de nos ressources. L’hypnose permet la libération de nos potentialité latentes. » Tout est dit! En effet notre inconscient peut nous aider à nous soulager de nos souffrances physiques et psychiques, il faut juste le lui demander.

Divers domaines d’applications

L’hypnose, plus précisément l’hypnose Ericksonienne, peut être employée dans de nombreux domaines thérapeutiques. Tel que le traitement de la douleur, mais aussi dans les domaines psychothérapeutiques et médicaux, dans diverses pathologies psychosomatiques…
L’hypnose Ericksonienne est capable de répondre à la fois à une souffrance somatique et à une souffrance psychique. Elle permet d’obtenir parfois des résultats remarquables, là où d’autres thérapies ont échoué.

Une thérapie au cas par cas…

Chaque personne est abordée par rapport à son histoire personnelle, avec des réponses adaptées. En effet, en hypnothérapie il n’existe pas de traitement unique pour des cas similaires. Il me semble alors important de souligner que c’est au thérapeute de s’adapter à l’autre.