Nombre d’entre nous rencontrerons une situation traumatisante durant leur vie. Il n’est pas question d’être « fataliste », juste objectif. En effet, nous allons vivre ou avons déjà vécu une ou des situation/s traumatisante/s plus ou moins importante/s. Et, dans certains cas, il est facile de s’en sortir sans avoir d’effets significatifs à long terme, ce qui est très bien. Mais dans certaines situations, ce n’est pas le cas, alors, nous restons piégés dans l’expérience traumatisante. Elle est aussi revécue dans des « flashbacks », elle survient dans des pensées négatives et/ou dans des cauchemars. Ce qui peut devenir de plus en plus perturbant au quotidien.

Que fait notre cerveau lorsque nous vivons une expérience traumatisante ?

Comme pour toutes les expériences de notre vie, le cerveau code, enregistre et « archive » cette expérience. Mais, quelquefois, il arrive que le cerveau, lors de l’expérience ne puisse pas la traiter comme d’habitude, du fait de son aspect traumatisant, il se produit comme un « court-circuit ». À ce moment, le cerveau ne peut pas la traiter, puisque qu’il est déjà occupé à trouver des solutions pour préserver notre sécurité et notre intégrité. 

L’expérience n’ayant pas été traitée, et donc non archivée, continue de tourner dans notre cerveau, un peu comme une balle de flipper, sans pouvoir être classée et archivée. C’est ce qui provoque les pensées négatives, les flashbacks, ainsi que les cauchemars. Pouvant aller jusqu’au syndrome de stress post-traumatique (SSPT).

Qu’est-ce que le syndrome de stress post-traumatique ?

Ce phénomène appelé syndrome de stress post-traumatique est le résultat du dysfonctionnement de mécanismes biologiques qui nous permettent de gérer des expériences dangereuses et/ou stressantes.

Notre cerveau traite une série d’événements traumatisants, y compris la mort d’êtres chers, la violence domestique, les blessures graves, les abus sexuels, le viol, la guerre, les accidents de la route et les catastrophes naturelles, etc.. 

Ces expériences créent des états d’impuissance et de danger. Ces états provoquent le déclenchement du système d’alarme de notre cerveau. Lorsque cette alarme est activée, différentes parties du cerveau envoient des signaux au système nerveux parasympathique. Ce qui entraîne une « cascade chimique » inondant le corps d’hormones de stress. Et génère ainsi des changements physiologiques qui préparent le corps à se défendre, et, notamment l’accélération du rythme cardiaque et de la respiration, ainsi qu’une augmentation de la tension musculaire, cela se fait automatiquement pour nous permettre de réagir à la situation. 

Et même lorsque celle-ci est finie, les hormones de stress peuvent rester dans notre organisme quelques jours. Ce qui peut alors provoquer l’apparition de symptômes comme l’irritabilité, l’agitation, parfois même des douleurs. Dans la plupart des cas, ces symptômes  ainsi que les pensées négatives, flashbacks et cauchemars disparaissent au cours des jours qui suivent l’expérience traumatisante.

Cependant, quelquefois, il arrive que ça ne soit pas le cas. C’est alors que surviennent des symptômes, comme les pensées intrusives (cauchemars, flashbacks, pensées négatives), l’évitement persistant des pensées qui rappellent la situation traumatisante, les changements négatifs durables des pensées et de l’humeur (détachement émotionnel, honte, culpabilité, etc.) et une hypervigilance ou une augmentation de l’excitation (avec de l’agressivité, des accès de colère,  des troubles du sommeil,    des problèmes de concentration, etc.).

Tous ces symptômes ne surviennent pas à la même fréquence ni avec la même intensité.

Que faire si on pense souffrir de syndrome de stress post-traumatique ?

La première étape consiste à en parler à un professionnel, pour dans un second temps, mettre en place un accompagnement psychothérapeutique. Il existe de multiples méthodes de traitement. Une retient particulièrement mon attention : la méthode Iness, inspirée de l’EMDR, elle est efficace et rapide. Pour en savoir plus sur Iness, c’est ici.

Si c’est un proche qui souffre de syndrome de stress post-traumatique ?

Pour l’aider, il est important de le soutenir, de reconnaître sa souffrance et ses émotions, sans jugement. Il est aussi préconisé de l’encourager à consulter un professionnel.

J’espère que  cet article aura pu vous aider à mieux comprendre ce qu’est un syndrome de stress post-traumatique.

Pour en savoir plus vous pouvez consulter cette page sur l’hypnose éricksonienne. Vous avez aussi la possibilité d’en savoir plus sur Iness, une méthode efficace contre les syndromes de stress post traumatique, les traumatismes en général et les polytraumatismes. Et pour  prendre rendez-vous c’est ici, il vous suffit de vous laissez guider.

Vous pouvez aussi aller voir ma chaine Youtube. Vous pouvez aussi me suivre sur les réseaux sociaux facebook et Instagram.

À bientôt.

Émilie


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